Le salon international de la santé de Paris qui s’est tenu du 21 au 23 Mai 2019 nous donne l’occasion de parler de ce secteur en pleine évolution. Nous constatons notamment que les directions techniques des hôpitaux doivent répondre à des contraintes de plus en plus fortes, et la technicité des équipements est grandissante.
Pour répondre aux exigences des patients vis-à-vis de la sécurité et de la qualité des soins, les organismes de tutelle imposent ou recommandent depuis longtemps aux services médicaux une gestion optimale de la maintenance.
Ainsi les services doivent assurer de nombreuses tâches que l’on peut répertorier comme suit :
- Inventorier : Disposer d’un inventaire des dispositifs qu’il exploite et le tenir régulièrement à jour. Le dispositif doit permettre de gérer la criticité des dispositifs médicaux, leur localisation et bien évidemment les stocks.
- Organiser et réaliser la maintenance préventive et curative. Gérer les tickets d’intervention et suivre les contrats
- Contrôler : Planifier les contrôles de qualité et de sécurité. Suivre la métrologie des équipements de contrôle, de mesure et d’essais dans le respect des règlementations.
- Sécuriser : La sécurité du patient et des utilisateurs passe avant tout et il convient de la gérer
- Tracer : Enregistrer en continu les différentes actions de maintenance (internes et externes), toutes les actions de vérification des dispositifs de sécurité,ainsi que le rôle de chacun
- Gérer : la matériovigilance et maitriser les risques liés aux processus de maintenance, les non-conformités.
- S’assurer de la qualification du personnel et de leurs formations
- Maitriser les informations : s’assurer de la gestion documentaire et de l’archivage des procédures, des modes opératoires, des rapports d’interventions, des textes réglementaires ..etc
- Mesurer : Prévenir et évaluer en permanence les performances grâce à des indicateurs (tableaux de bord et outils statistiques)
Cette liste n’est pas exhaustive et cependant déjà conséquente. Seule une solution de maintenance de GMAO suffisamment flexible et agile peut permettre de gérer l’ensemble de ces contraintes et besoins.
La réussite de ce type de projet nécessite bien sûr de bien préparer la mise en œuvre, de s’assurer de l’interopérabilité avec l’existant, de la facilité d’utilisation de la solution et de sa capacité d’évolution.